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Journée cruciale samedi dans les primaires pour la maison blanche

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le candidat républicain Donald Trump lors d’une réunion de campagne en Caroline du Sud, le 17 février 2016. ©AFP

Samedi sera la troisième étape des primaires présidentielles américaines : les républicains voteront en Caroline du Sud, où Donald Trump reste hégémonique, et les démocrates dans le Nevada, où Hillary Clinton joue gros.

L'enjeu, pour le milliardaire, est d'engranger une victoire symbolique qui le renforcera avant les primaires du "super mardi", le 1er mars, quand 11 Etats voteront, avec le quart des délégués en jeu.

Donald Trump a fini deuxième dans l'Iowa, le 1er février, et premier dans le New Hampshire le 9 février. Il a pour le moment récupéré 17 délégués, et Ted Cruz 11. Il leur en faudra 1.237 pour l'emporter.

Mais Donald Trump a un objectif en vue : le 15 mars. A partir de cette date, de nombreuses primaires républicaines accorderont l'intégralité de leurs délégués en bloc au candidat arrivé premier. Si les cinq autres candidats restaient en course jusque-là, ils continueraient à diviser le vote anti-Trump, ce qui pourrait lui assurer la victoire finale.

La semaine a été particulièrement violente entre Donald Trump et Ted Cruz. L'homme d'affaires a traité son challenger de menteur et ses avocats lui ont envoyé une lettre de mise en demeure à cause d'une publicité utilisant une interview de Donald Trump en 1999, dans laquelle il se déclarait favorable au droit à l'avortement.

Le décor ne pourrait être plus différent chez les démocrates, qui ont filé au soleil, dans le désert du Nevada, avant les consultations de samedi matin. Ici, ce sont les minorités qui sont courtisées: les électeurs noirs, hispaniques et d'origine asiatique qui constituent la moitié de la population.

Hillary Clinton se présente comme l'alliée la plus fidèle des familles hispaniques sur l'immigration, en promettant des régularisations rapides en cas d'élection. Elle et ses alliés attaquent sans retenue Bernie Sanders pour avoir voté en 2007 contre une réforme migratoire.

Le sénateur du Vermont a expliqué pour sa défense que la loi n'était pas assez protectrice des travailleurs saisonniers et qu'il avait voté pour la réforme avortée de 2013 au Sénat.

Source : AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV