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Saad Hariri : "Je me présenterais aux présidentielles si nécessaire."

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ex-premier ministre libanais et leader du Courant du futur, le milliardaire Saad Hariri en 2015. ©AFP

L'ex-premier ministre libanais et leader du parti politique Courant du futur a déclaré qu'il ne porterai pas de nouveau sa candidature pour le poste de premier ministre mais qu'il s'engagerait dans les présidentielles si cela s'avérait indispensable.

Selon le rapport d'al-Safir rapporté par l'agence Fars, Saad Hariri a rencontré le président de la Chambre des députés libanais, Nabih Berri, à Eyn-ol-Tineh. Au terme de cette rencontre, il a affirmé qu'il ne convoitait pas le poste vacant de Président de la République et qu'il ne postulerait pas à moins qu'on le lui demande.

"Mon rôle est de relancer l'arène politique, je me présenterai le moment venu', a-t-il précisé.

Une 36e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République a été fixée au 2 mars 2016. Ce poste est vacant depuis le 25 mai 2014 et Hariri a estimé que cette situation en suspens était une catastrophe pour son pays. "Nous avons au moins eu l'audace de proposer une initiative qui a eu le mérite de replacer l'échéance présidentielle en tête des priorités politiques", a-t-il ajouté.

Dans son discours lors de la 11e commémoration de l'assassinat de son père Rafic Hariri, dimanche au Biel, le leader du Courant du futur a réaffirmé son soutien aux politiques de l'Arabie Saoudite et demeuré plutôt évasif quant à ses positions présidentielles entre autres. Le discours d'il y a deux jours montre que Hariri, toujours aussi critique à l'égard de l'Iran, garde aussi les mêmes opinions sur le Hezbollah dont il condamne l'ingérence militaire en Syrie.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV