Le régime israélien a demandé aux États-Unis de l’aider à mettre en œuvre son soi-disant projet visant à « relocaliser » la population de la bande de Gaza vers d’autres pays.
Le site américain Axios a rapporté vendredi en citant deux sources, que David Barnea, chef du service d’espionnage israélien, Mossad s’était rendu cette semaine à Washington dans ce but.
Selon Axios, Barnea a discuté de ce plan avec Steve Witkoff, l’envoyé régional des États-Unis, et a indiqué que Tel-Aviv attendait de Washington qu’il l’aide à réaliser ce plan, en convaincant divers pays d’accueillir « des centaines de milliers » de Gazaouis.
Le chef du Mossad a dit à Witkoff qu’Israël « a discuté en particulier avec l’Éthiopie, l’Indonésie et la Libye ».
Le régime sioniste a occupé Gaza lors de la guerre d’envergure de 1967, avec l'appui de l’Occident, mais s’en est retiré en 2005, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a remporté le contrôle de la zone à la suite d’une victoire écrasante aux élections législatives.
Depuis, le régime de Tel-Aviv a soumis Gaza à un siège paralysant et y a lancé plusieurs guerres, soutenues par l’Occident, qui ont coûté la vie à des milliers de Palestiniens.
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La dernière guerre menée par le régime contre Gaza a débuté en octobre 2023 et se poursuit encore aujourd’hui, Tel-Aviv reconnaissant explicitement l’existence d’un plan visant à provoquer un exode massif de l’ensemble de la population du territoire.
Washington a déjà fourni à cette guerre un soutien militaire sans précédent, s’élevant à plusieurs milliards de dollars, ainsi qu’un appui politique et en matière de renseignement constant.
La guerre génocidaire israélienne à Gaza aurait également pour objectif d’« éliminer » le Hamas.
Cependant, le Hamas a vivement résisté à l’armée israélienne pour défendre le territoire assiégé. Il lui a tendu des embuscades meurtrières dans certaines zones que le régime prétendait auparavant avoir nettoyées.
Plusieurs responsables israéliens, ainsi que certains alliés du régime, ont souligné que le projet d’« élimination » était irréalisable, en rappelant l’histoire de plusieurs décennies de résistance réussie du Hamas face à l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis.
Ils soulignent également les racines profondes du Hamas au sein de la population de Gaza, qui compte plus de deux millions d’habitants et qui soutient avec ferveur et constance le mouvement depuis sa création en 1987.
